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Ecrire pour retrouver ses racines

Memoblog

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Il faut d’abord expliquer ce qu’est Memoblog, bien sûr.

Un blog qui m’a probablement sauvé. 

Plus de 270 articles autour d’Oran, commencés le 18 avril 2012 et achevé le 27 juillet 2013, parce que je commençais à sombrer dans l’office du tourisme. Il y avait un lectorat mais plus d’auteur, je tournais en rond parce que j’avais trouvé ce que je cherchais : un contexte. Oran avant 1962. La ville de toute ma famille avant l’exode.

Donc un blog sur lequel j’ai beaucoup écrit et qui m’a tout donné, à commencer par des rencontres, aussi bien en France qu’en Algérie. On m’a reçu partout avec beaucoup de chaleur, que ce soit du côté pieds-noirs ou du côté algérien, de quoi guérir toutes les blessures intérieures, inconnues, inconscientes.

Mais il y a une face cachée à Memoblog -qui n’avait pas sa place sur Memoblog- les coïncidences par dizaines

Depuis la mort de ma mère en février 2009, “l’inconscient s’est levé” dirait Jung, l’Algérie s’est levée en vérité, et me voilà confronté à tout un tas de phénomènes auxquels j’ai du mal à échapper et qui perturberaient n’importe qui, le cas des retours de dates étant probablement le plus probant, j’en parle dans quelques articles ici-même, il suffit d’aller fouiller.

Comment relier Memoblog à tous ces effets secondaires ? 

J’aime bien les mystères, mais pas au point de me raconter n’importe quoi, donc en toute chose il me faut une certaine dose de vraisemblance.

Je pense tenir la réponse : Memoblog m’a obligé à pousser loin la connaissance d’un petit bout de terre, jusqu’à retenir des dates en pagaille, des noms de rue par poignées, des événements en veux-tu en voilà, si bien que n’importe quelle date me renvoie maintenant à quelque chose, tout comme n’importe quel nom, ou n’importe quel lieu.

Tout entre en résonance avec la moindre goutte d’eau, tout fait signe, tout parle.

Je finis par penser que Memoblog est devenu le miroir dans lequel mon inconscient peut venir se refléter quand il veut, se reposer aussi, parce que la richesse de son histoire lui renverra toujours une image éclatante.

C’est le miracle de l’écriture ; elle fabrique du reflet.

D’où l’importance d’écrire. 

 

Paul Souleyre

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